Policier durant vingt ans (la plupart en investigation), j’ai à cœur depuis plusieurs années, via les réseaux sociaux notamment, de rapprocher la fonction de policier d’avec les citoyens. D’expliquer la vision, les contraintes, les difficultés du métier.
« Citoyenne lambda » convaincue que participer à la vie publique doit être l’affaire de tous, j’ai commencé la lente déconstruction de mes propres préjugés envers la justice (un peu) et la police (beaucoup) avec les attentats de 2015, puis les manifestations contre la loi travail de 2016.
Citoyenne curieuse, observatrice silencieuse… Il est temps de passer de l’observation passive à l’observation active. « Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste », affirmait Shakespeare. Alors parlons, échangeons et, ensemble, balayons les idées reçues.
Je suis policier depuis vingt-deux ans maintenant. Policier auxiliaire, adjoint de sécurité puis gardien de la paix, j’ai exercé dans plusieurs services de voie publique et d’investigation, dans plusieurs régions. Persuadé qu’une police républicaine doit marcher aux côtés de la population qu’elle protège si elle veut être efficace, je suis très favorable à une police d’anticipation, proche de nos concitoyens et à leur service. Je suis également très intéressé par les travaux de recherche qui peuvent être menés sur l’institution police et je regrette que les portes de celle-ci ne soient pas suffisamment ouvertes dans ce domaine. Mon engagement au sein de l’ACPJ est donc venu très naturellement.
Policier depuis plus de dix ans en région parisienne, attaché au terme « gardien de la paix », je suis engagé à améliorer le service public de la sécurité pour répondre au mieux aux attentes citoyennes. Convaincu de la nécessité de rapprochement pour faire baisser les tensions, j’attache beaucoup d’importance au rôle de la justice. Je suis également particulièrement attentif à la question des suicides.